Istanbul, Byzance, Constantinople...
Ville magique, envoûtante coincée entre deux rives, l'Asie et l'Europe, séparée par le Bosphore. Istanbul, l'enchanteresse rythmée au son de l’appel des Muezzins s’éveille à toute vitesse dans les brumes matinales de son gigantesque fleuve filant jusqu'à la Mer Noire. La cité aux deux mille huit cent trente et une mosquées s’étend telle une pieuvre abritant autant de quartiers à l’intérieur desquels on se sent comme dans un village.
A Istanbul, on mange toute la journée, les tentations sont fortes et j’ai bien vite compris qu’il était inutile de résister... J’ai bien essayé, à chaque fois je me suis ravisée. Mon odorat en alerte, j’ai passé mon temps à poser des questions sur les origines des plats et de leurs ingrédients, la réponse venait sous forme de gourmandise.
Au delà des boutiques et des marchés, on rencontre aussi
des vendeurs de rue. Ils promènent leurs chariots surmontés de simits
(petite galette ronde au sésame), que l'on mange à n'importe quelle
heure de la journée légèrement réchauffé.
C'est un véritable plaisir que de s'arrêter chez les
primeurs, j'y achète le plus souvent des fruits secs, servis dans de
jolis petits sachets de papiers, du jus de grenade, des infusions...
L’hiver, je raffole du salheb, une boisson chaude à base de poudre de tubercule d’iris à l’eau de rose saupoudrée de cannelle. J'en profite pour déguster un baklava, un savoureux feuilleté aux pistaches.
On me recommande d’aller prendre mon petit déjeuner sur les rives du Bosphore, bien après les jolis quartiers d'Arnavutköy et Bebek aux maisons en bois sculpté teinté de couleurs vives.
Et pour découvrir le petit déjeuner Turc, rien de mieux que de se rendre chez Sade kahve à Rumeli Hisari, le long du Bosphore.
Les Stambouliotes adorent venir y bruncher entre amis ou en famille le week-end. J’aime beaucoup cet endroit, très peu connu des touristes.
Il faut dire que le lieu est fort sympathique, l’ambiance conviviale et chaleureuse. C'est une vraie fourmilière qui s’active dans tous les sens, serveurs et serveuses s’affairent un plateau à la main, les discussions vont bon train à table.
A Istanbul, Il faut savoir prendre son temps. Il faut savoir oublier le tumulte des journées trop chargées, laisser de côté son quotidien pour se détendre, échanger, déguster des spécialités en regardant le Bosphore.
Les mezze c'est festif! C'est une suite de couleurs parfumées. A regarder le ballet des assiettes, on constate à quel point la présentation des plats, même pourvus de mets simples, est primordiale.
A la carte, tout me fait envie mais il faut choisir... Je demande, d'après les recommandations d'une table voisine :
De la Feta, délicieux fromage de brebis, des tomates, du kashar peynir , fromage du berger qui ressemble à son cousin le Kashkaval de Grèce, des böreks, il existe toutes sortes de böreks, des tas de variantes sont cuisinées mais la plus commune est à base de feta et de persil, le tout enveloppé dans un feuilleté, des olives de kalamata, ces belles olives violettes à la chair ferme et parfumée, du miel, du kaymak, étonnante crème de yaourt plutôt grasse que l’on tartine sur une tranche de pain et que l’on recouvre de confiture de rose, des oeufs, du soudjouk grillé et de la pasterma, LA charcuterie dont on ne peut se passer en Turquie ou en Arménie. Les deux sont fabriqués à base de filet de boeuf.
La pasterma est enveloppée d’une pâte d’épices, elle parfume la viande et la conserve. Quant au soudjouk, il peut être dégusté froid en fines tranches à l’apéritif ou grillé (l’incorporer dans une omelette c’est wouahhhh), une fois n'est pas coutume je bois du thé noir de Ceylan, de belles oranges pressées fraîchement..Un régal pour les yeux et les papilles.
La pasterma est enveloppée d’une pâte d’épices, elle parfume la viande et la conserve. Quant au soudjouk, il peut être dégusté froid en fines tranches à l’apéritif ou grillé (l’incorporer dans une omelette c’est wouahhhh), une fois n'est pas coutume je bois du thé noir de Ceylan, de belles oranges pressées fraîchement..Un régal pour les yeux et les papilles.
Joyeux désordre sur la table...
Du thé noir de Ceylan servis dans les ravissants petits verres typiquement Turcs
De la feta et des tomates
j'adore ce genre de voyage culinaire ,j'embarque avec toi!!
RépondreSupprimerMerci Pödane, je t'embarque!
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